Résistance de la société palestinienne
La société palestinienne connaît une nouvelle catastrophe avec la guerre menée par l’État d’Israël contre le peuple de Palestine à la suite de l’attaque meurtrière de la branche armée du Hamas le 7 octobre 2023. Les crimes de guerre commis ce jour-là engendrèrent l’impitoyable riposte du gouvernement israélien d’extrême droite générant une théorie de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de possible crime de génocide.
Comment la société palestinienne résiste-t-elle à cette emprise criminelle terrifiante aussi bien dans l’État de Palestine (Gaza-Cisjordanie-Jérusalem-Est) que dans l’État d’Israël (où sévit une situation d’apartheid) ou encore dans les camps de réfugiés au Liban, en Syrie et en Jordanie ?
La culture de résistance du peuple palestinien est d’abord le maintien d’une histoire qui refuse d’être effacée, construite sur la mémoire d’un territoire à la croisée des civilisations, la revendication constante du droit de ce peuple à l’autodétermination dans le cadre du droit international, la vitalité des populations rompues aux tragédies permanentes dont elles sont le cœur.
La culture de résistance du peuple palestinien est aussi de tenir bon au quotidien face aux agressions israéliennes, dans les villes et les villages, dans les prisons, sur la scène internationale malgré le chaos politique qui secoue le monde et l’ONU. Tenir bon à travers les activités des associations et organisations de la société civile naturellement sensible à l’exercice des droits fondamentaux des personnes malgré les nombreuses entraves perturbant la vie des gens.
Pour mieux connaître et entendre cette résistance ‒ sumud ‒ composante à part entière d’un processus de paix qui devra bien advenir un jour, la section de Châtellerault de la LDH invite Vincent Rebérioux, vice-président de la LDH et secrétaire de la Plateforme des ONG pour la Palestine, à animer la conférence qui se tiendra le jeudi 5 décembre à 20h 30 à la MPT.