En anthropologue chorégraphe, Cassiel Gaube a arpenté Paris et New York, sur le terrain de la house, danse électro et syncrétique — mix de hip-hop, salsa ou claquettes. Il en a tiré une étude épurée à l’extrême, débarrassée de la musique et du contexte. Cet ancien étudiant de P.A.R.T.S., l’école d’Anne Teresa De Keersmaeker, revient aux sources de trois mouvements fondamentaux dont il goûte les moindres contours. D’abord au ralenti et en silence, attentif à ce que son corps y découvre. Devant nos yeux témoins, il trouve les chemins kinesthésiques pour se les approprier. C’est minimaliste et sensible. Précis et relâcha. Quand le danseur revient à la célérité dans un final habité par toutes les  tapes précédentes, c’est bien à une hybridation qu’on assiste. Rens : https://www.tap-poitiers.com/